mercredi 12 juin 2013

Croisière Costa - Partie 4

  • Débarquer
Une fois la croisière terminée, il faut songer à quitter le navire. C'est ce que nous avons trouvé de moins pratique.
En effet, il vous est demandé de mettre vos valises (les grosses, pas les sacs à dos ou valisettes que l'on peut prendre en cabine dans un avion par exemple) devant votre porte la veille du départ.
Ainsi, pour une fin de croisière le lundi, vos bagages doivent être posés dans le couloir devant la porte le dimanche soir (avant 1h00 du matin lundi pour être précis).
Cela implique de prévoir ses vêtement, sa trousse de toilettes, tout ce qui vous est nécessaire le matin, qu'il va falloir se trimballer jusqu'à retrouver ses bagages.
Nous retrouverons ces derniers dans le même sas d'embarquement qu'au départ ("de débarquement", du coup).
Avant tout ceci, en plus du "Today", des autocollants de couleur nous ont été donnés pour mettre sur les valises. Le principe est simple : à chaque couleur un point  d'attente et de rassemblement sur le bateau et un horaire de débarquement. Avec de la chance, il n'est pas nécessaire d'attendre 2 heures pour partir.
Les bagages récupérés, on retrouve alors la vie normale ; il faut se débrouiller tous seuls !

Conclusion

Contrairement à ce que j'avais pu lire, on ressent un peu les mouvements du bateau, le tangage et le roulis. Ce n'est pas très gênant, mais dire que les effets sont nuls serait faux.
De même, la foule des passagers se fait parfois ressentir sur les gros points de rencontres que sont le petit-déjeuner et le dîner, mais ce n'est pas (enfin, pas trop) la bousculade. Agoraphobes s'abstenir.
Sur les ponts extérieurs, prévoir une petite laine parfois, le vent peut être très fort en pleine mer. On est souvent mieux dans un bar, près d'une fenêtre, pour admirer la vue.

Bref, ce fut une très bonne expérience, très probablement à refaire.

La partie 1 est ici

 


Croisière Costa - Partie 3

  • Le "Today"
 Ce petit dépliant sera déposé tous les soirs aux alentours de 20h00 par le service de chambre. Les horaires des excursions, le spectacle du soir et les différentes activités sont indiquées. Rien de spécial, il suffit juste de le lire attentivement (4 pages).

  • Le personnel
C'est simple, tout les employés de base sont des philippins, malaisiens, indonésiens ... Les premiers cadres placés au-dessus sont pour la grande majorité des italiens (Costa !).
Une chose est sûre, c'est confirmé par tous les croisiéristes ou presque, le personnel de bord est toujours souriant, aimable, poli, serviable. Si la barrière de la langue est parfois gênante (le français est à oublier), on arrive parfaitement à se faire comprendre avec un peu d'anglais.
Il est possible, à tout moment, d'attribuer des points "Smile" aux employés préférés, grâce à des bornes électroniques. Ces dernières permette par ailleurs de consulter les activités proposées, les horaires, les infos sur l'escale ... Seul bémol, leur fonctionnement n'est pas du tout évident au début.

  • Les excursions
Je suis d'un avis partagé sur ce sujet.
Une excursion au sens Costa c'est le déplacement en bus (climatisé) d'un point à un autre, accompagné(e)s d'un guide parlant français, des points photos sympathiques et surtout l'assurance de revenir à l'heure sur le bateau.
Deux points sont importants : seul, il est quasiment impossible de faire la même chose (guide inclus, avec les explications et commentaires qui sont plutôt intéressants), à moins de vraiment connaître l'endroit. Bien évidemment, si l'histoire du Saint local ou la présentation de l'architecture d'un rempart ne vous sied point, inutile de se laisser embarquer dans l'excursion. Bref, le gros avantage réside dans le transport et le guide. Sinon, une armée de taxis attend généralement les touristes sur le port.
Autre point, vous n'aurez pas à vous stresser sur l'heure de retour. Comme je l'ai dit plus haut, le bateau repartira, avec ou sans vous. Ceci étant, je n'ai pas ouï dire d'une personne oubliée sur le quai.
Bref, si on compte tout ça, nous n'avons pas trouvé les excursions hors de prix, car à chaque fois nous avons passé un bon moment.
Enfin, il faut noter que le débarquement des passagers, vu le nombre, se fait aussi par vagues. Les personnes ayant pris les excursions sont prioritaires. Par exemple, pour une escale de 8h00 à 13h00, les excursions sortent à partir de 8h15, tandis que les autres doivent attendre 9h00.


  • Les activités 
Le matin et l'après-midi, c'est un peu club Med. Musique forte à gogo, GO qui s'égosillent au micro pour mettre un peu d'ambiance, ados qui jouent ... on aime ou pas. Au pire, il suffit de se mettre de l'autre côté du bateau pour être au calme.
Le soir, c'est spectacle au grand théâtre ; l'horaire étant dépendant du fait que l'on soit au premier ou second service, chaque séance est "jouée" deux fois (19h00 et 21h00). Cela dure environ 45 mn à une heure, et c'est plutôt agréable.
Il y a en pour tous les goûts, et c'est facultatif. Libre à chacun de s'installer au début, un verre à la main, et de repartir  immédiatement si cela ne plaît pas.
Attention, les bonnes places sont rares à partir de 5 mn avant le début, inexistantes après. Il est préférable d'arriver 10 mn avant pour être tranquille.
Toute la journée, il y a une salle de sports très bien achalandée et un casino, pour les curieux et/ou passionnés.

La suite est par .
La partie 2 est ici.








mardi 11 juin 2013

Croisière Costa - Partie 2

  • Premières choses à faire
Le document fourni (le "Today", voir article suivant) indique la liste de toutes les excursions proposées par Costa, pour chaque escale. C'est détaillé et le choix est facilité par des icônes indiquant la difficulté relative de la promenade, s'il y des sites, des monuments, un arrêt shopping ...
La plupart des sorties organisées coûtent entre 30 et 50 € par personne, ce qui, nous le verrons plus tard, est acceptable.
Enfin, Costa propose deux solutions pour les frais à bord (y compris ces excursions) : déposer en liquide 150 €, somme qui pourra être renouvelée si besoin, ou associer notre carte Costa à une carte bleue.
C'est cette dernière option, qui nous paraît plus simple, que nous choisissons. En retournant au pont 3 par lequel nous sommes arrivés, des bornes permette rapidement de faire cette opération. Le relevé de compte est accessible depuis la télévision installée dans la cabine (un menu est prévu pour cette fonctionnalité).

  • Boire
Cette carte sert à tout : monter et descendre du bateau à chaque escale, payer vos consommations au bar ou fermer et ouvrir le coffre dans la cabine (pour les affaires personnelles).
Même si nous avons pris un forfait "All inclusive" pour les boissons, la présentation de la carte au serveur et une signature de la note (de 0.00 €) est obligatoire.
Nous la testons 1 heure après notre arrivée pour commander un cocktail (sans alcool) au bar. Il y a peu de monde, mais nous sommes servis assez rapidement. Hummmmm, frais et sucré ! On a l'impression que tout cela est gratuit (grâce au forfait cité plus haut), mais nous gardons à l'esprit qu'il va falloir le rentabiliser. Au prix de 19,50 € par jour et par personne, le calcul est simple : cocktail = 6.50, café = 1,50, thé = 2.40, bouteille d'eau = 3.00, bouteille de rosé (pour le soir, d'après nos voisins de table) = 22.00.
Certaines boissons sont hors forfait, comme les digestifs, les alcools fort et le champagne. Bref, en prenant 3 cocktails et deux cafés par jour, le forfait est parfait.

  • Manger
Il faut différencier les repas de la journée (petit-déjeuner et dîner) du repas du soir. Les deux premiers sont un buffet, ce qui implique une légère attente devant les plats et de trouver ensuite une place pas loin. C'est ce qui est peu gênant parfois, devoir se balader avec son assiette bien remplie et chercher avec espoir des places libres. On trouve relativement vite toutefois.
Le soir, le service est à table. Le premier jour, dans la cabine, on trouve un petit carton sur lequel sont indiqués le service (premier = 18h30, second = 21h00) et le restaurant où nous devons souper.
Les tables étant généralement de 4, 8 ou 10, les couples ne seront qu'exceptionnellement seuls. Par chance, nos voisins de table sont deux charmants retraités (français), avec une conversation intéressante. Nous sympathiserons au fur et à mesure de la croisière, tant mieux.

La partie 1 est ici.
La suite ici.

Croisière Costa - Partie 1

Nous avons fait une croisière Costa il y 10 jours ("Iles Grecques") ; le programme était : Venise - Bari - Katakolon (Olympie) - Athènes - Santorin - Corfou - Dubrovnik - Venise.

J'avais regardé un petit peu sur le net des infos au sujet des croisières, histoire de me préparer. En effet, contrairement à des vacances "classiques" de type location ou hôtel, être sur un bateau est une toute autre affaire.
Du coup, je fais aussi partager mon expérience.

  • Arriver au bateau
 Ça n'a peut-être l'air de rien, mais le premier stress est de monter à bord. Le bateau, comme l'avion, a un planning à tenir et ne vous attendra pas. Aussi, nous avions pris l'option (payante) de prévoir un transfert Costa jusqu'au port.
Effectivement, dès la sortie des passagers, après la récupération des bagages, une charmante demoiselle tenant un panneau Costa nous indique le point de rendez-vous, juste à l'extérieur de l'aéroport de Venise. Là-bas, nous sommes pris en charge par une hôtesse, parlant français, qui nous soumet un formulaire de santé à remplir (l'hygiène est plutôt importante sur un bateau, j'y reviendrai plus tard). Un numéro de passage nous est donné, pour les dernières formalités. en effet, pour éviter que tout le monde se précipite en même temps, les passagers sont rangés en plusieurs vagues.

Non loin du stand Costa, un bus nous attend, le chauffeur prend nos lourdes valises pour les mettre dans la soute. Nous voilà partis pour le port.

  •  Formalités d'accès

Comme précédemment, tout est bien indiqué, pas moyen de se tromper. Nous prenons une file d'attente pour donner nos bagages à une armée de bonhommes qui se chargeront de les monter à bord. Débarrassés de nos valises, nous entrons dans une grande salle d'embarquement où nous nous rangeons derrière une file d'attente, notre numéro ayant été appelé.
Après une petite demi-heure, nous donnons les documents à une hôtesse, qui en 30 secondes nous valide la montée à bord.
Ensuite, après une photo (facultative) devant un faux gouvernail, nous pouvons prendre la passerelle d'accès. Pour information, la photo sera vendue 20 € ensuite, ça fait un peu cher.

  • Monter à bord
Nous entrons par le pont 3, l'Atrium, en fait une salle avec un bar et un piano sur lequel un musicien nous joue des musiques d'attente d'ascenseurs. A gauche et à droite, deux comptoirs, qui seront accessibles tout au long de la croisière : un pour les excursions organisées par Costa, un pour le service clientèle.
Là, premier écueil : qu'est-ce-qu'on fait maintenant ? Il y à déjà la queue aux deux stands, donc nous décidons de voir tout ça p lus tard. Après tout, c'est les vacances. Mais on est un peu perdus : personne ne nous indique la prochaine étape, alors que nous avons été guidés depuis le début. Ça peut paraître idiot, mais quand on est pris par la main dès la descente de l'avion, on se sent un peu seul quand ça s'arrête !
Mais nous avons notre numéro de cabine, connu dès le début car inscrit sur la réservation, comme pour tout le monde. Aussi, nous décidons de trouver notre "chambre".
Après quelques hésitations pour s'orienter, avec l'aide des plans que l'on trouve un peu partout et d'un membre du personnel, nous accédons à notre cabine, dont la porte est ouverte. Normal, il n'y a pas encore d'affaires à bord.
Sur le lit, nous trouvons une notice d'information et notre sésame : la carte Costa. Nous comprendrons très vite au fil de la croisière que c'est le plus précieux bijou à bord.

La suite ici.

jeudi 7 février 2013

MOA et MOE dans un bateau

Ouh là, ben ça fait un moment que j'avais pas écrit moi !

Ceci étant, j'ai eu beaucoup de travail, un collègue absent pendant presque 3 mois, un nouveau projet à gérer dans l'urgence ... bref, pas trop le temps.

Madame et moi partons en croisière avec Costa à la fin du mois de mai, donc je ferai un post sur le déroulement de ce voyage (en Méditerranée, je précise).

A part ça, le sujet du jour : quel est le rôle d'une MOA ?

Tout d’abord, quelques définitions :
  • la MOA est la "maîtrise d'ouvrage", c'est le client qui dit ce qu'il veut obtenir dans un cahier des charges, c'est-à-dire une commande
  • la MOE est la "maîtrise d’œuvre", c'est l'exécutant de la commande, l'équipe (généralement, il faut être plusieurs) qui réalise le souhait de la MOA
En général, l'image de définition est celle de la construction d'une maison : la MOA, c'est vous, la MOE, ce sont l'architecte et les ouvriers.
En informatique, la MOA est souvent représentée par la direction, car c'est ici qu'on commande un nouveau logiciel. La (plutôt "les") MOE sont regroupées dans divers services informatiques.

Pour revenir à la question de départ, quel est le rôle exact d'une MOA "informatique" ? Simplement, il s'agit de fournir à la MOE concernée les demandes, informations, souhaits, exigences, contraintes, etc ... d'un projet.

C'est là ou le bât blesse : la plupart des MOA que je connais ont deux travers :
  • soit elles ne rédigent pas le cahier des charges mais donne une expression des besoins (relativement flous) et la MOE doit lui proposer un cahier des charges. 
Ça peut marcher pour un plombier( "je veux une nouvelle salle de bain" --> plusieurs propositions de l'artisan) ; ça ne peut pas fonctionner dans l'informatique, pour une simple raison.

La MOE qui prend la commande ne connaît généralement pas le contexte (réglementaire, juridique ...). Un plombier connaît son environnement, mais quand on demande à un chef de projet, par exemple, une application de gestion d'une salle de sport, il faut d’abord se renseigner sur le nombre d'abonnés, l'état de l'infrastructure (réseau, matériel installé), les processus en cours, la cible, etc ...
  •  soit elles veulent avoir des informations ou décider d'éléments qui ne les concernent pas.
Ainsi, que l'on utilise un type de base de données ou une autre, peu importe. La MOA doit pouvoir se contenter d'indications sur la fréquence des sauvegardes, leur type, leur stockage ... mais pas de la décision technique. Sur le même thème : j'ai eu récemment une MOA me demandant l'accès à la base de données en lecture / écriture pour procéder à des tests sur une application. Pourquoi ? La recette consiste à tester l'application, pas à vérifier l'état des données. Si les diverses interfaces permettent d'enregistrer et de lire les données, ça doit suffire à la MOA.

Au final, on se retrouve avec une MOA débordée car voulant trop s'impliquer sur des éléments qui ne sont pas de son ressort, ou à l'inverse une MOA qui donne "carte blanche" mais qui reprochera après à la MOE de ne pas fournir un produit correspondant à ses attentes.

C'est pas facile d'être chef de projet :)